Ce que vous ne savez pas de vos sneakers

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Pour les amateurs de sneakers, il existe un style de chaussures pour tous les goûts et toutes les identités. Qu’elles soient fraîches ou usées, sur le terrain, sur les podiums, au club ou au magasin du coin, les sneakers (ou baskets, ou chaussures de sport, ou quel que soit le nom que vous leur donnez) semblent animer toutes les formes, fonctions et fantaisies, dans le sport, la mode, l’art, le cinéma et la musique. En plusieurs décennies, les baskets ont consolidé leur statut de monnaie d’échange de la culture pop. En 1986, les légendes du hip-hop new-yorkais Run DMC ont créé un hymne révolutionnaire (et un contrat d’endossement de marque d’une valeur de 1,6 million de dollars) avec leur titre à succès My Adidas. Depuis, les déclarations et les sérénades sur les baskets n’ont cessé de se multiplier, qu’il s’agisse du Dr Dre affichant sa réserve immaculée d’Air Force 1 de Nike ou de la récente collection controversée de Lil Nas X, les « Satan Shoes« .

Les baskets sont devenues des articles de style et des déclarations d’identité à la fin des années 70. C’était un point culminant du basket-ball (ou du football au Royaume-Uni), du style et de la culture des jeunes qui se sont réunis pour former les fondations de ce que nous comprenons maintenant comme la culture sneaker.

Alors que la culture pop relie les baskets aux masses internationales, l’attention croissante portée aux séries ultra-limitées et aux marques de luxe (comme la ligne Yeezy de Kanye West pour Balenciaga, au prix extravagant) les transforme également en objets aspirationnels et intouchables. Aujourd’hui, chaque événement de la culture pop est célébré par une édition rare de baskets – par exemple, les chaussures Hacienda/Factory pour le 25e anniversaire du club de Manchester (2007, 250 paires), conçues par Peter Saville, l’architecte Ben Kelly et le bassiste Peter Hook pour Y-3 (collaboration Yohji Yamamoto/Adidas).

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